
Namō, oasis japonaise en normandie
Entre minimalisme, architecture durable et cuisine locale, NAMŌ propose une retraite hors du temps où chaque détail est pensé pour respecter la nature et ralentir.
Ici, on quitte ses chaussures en arrivant. On oublie son téléphone quelque part, sans y penser. Les lignes sont nettes, les espaces ouverts, les matières brutes. Bois clair, tatamis de jonc odorant, cloisons en papier de riz. Huit chambres, toutes identiques, pour éviter la loterie des petits privilèges. Chacune avec sa salle de bain, ses WC, ses fenêtres coulissantes sur un jardin tiré au cordeau. On s’installe, on respire, on écoute. Le silence est là, diffus, naturel.
Le bâtiment, lui, ne fait aucun compromis. Un organisme vivant, sans chauffage, sans climatisation, où la chaleur du soleil, captée par 35 mètres de baies vitrées, infuse doucement dans le sol en béton brut avant d’être restituée aux heures fraîches. Une coque en bois, liège et paille, pensée pour durer sans peser. L’eau suit le même principe : récoltée, filtrée, réutilisée. Les toilettes, les machines à laver, le jardin japonais – tout fonctionne à l’eau de pluie. Un bassin de phytoépuration fait le reste. Rien ne se perd, rien ne pollue.
Dans l’assiette, la même exigence. Une cuisine végétarienne, saisonnière, radicalement locale. Une cheffe qui compose comme une calligraphe, avec des légumes oubliés, des herbes du matin, des céréales d’ici. Les saveurs sont pures, les textures précises. Le matin, soupe miso, riz et légumes lactofermentés dans une vaisselle façonnée par des céramistes normands. Pas de chichis, juste l’essence des choses.
On s’installe, on respire, on écoute. Le silence est là, diffus, naturel. Et puis il y a le yoga. Accessible à tous, qu’importe l’expérience. Les premières postures font sourire, les corps s’ajustent, et très vite, les gestes deviennent plus fluides. On inspire, on expire, le gong résonne, grave et profond, et l’on se laisse envelopper par ses vibrations.
Certains repartiront avec des réponses. D’autres avec de nouvelles questions. Qu’importe. Ce qui compte, c’est ce moment. Là. Maintenant.
NAMŌ
Tarif & réservations
à partir de 680€ pour deux en week-end découverte
Mots: Jessica Bros
Photos: Namo
- Publié le :
- Tags : japon, normandie, retraite
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