Une Finca ibicenca, l’Olympe de l’écohédonisme
Sous le soleil d’ibiza, dans une forêt de pins, perdue au milieu d’une végétation luxuriante une Finca conçue de façon responsable nous ouvre les portes de son paradis perdu...
Sur un sentier en terre rouge, entre des champs de blé, on croise quelques cochons et moutons appartenant (non aux cyclopes d’Homère) mais à un fermier ibicenco, voisin de notre lieu de villégiature. Au bout de ce long caminõ, la Finca en pierres naturelles d’Ibiza, joue à cache-cache entre oliviers, pins, cactus et autres plantes vivaces. À l’origine de cet olympe, la déesse Ingrid Bauer, cofondatrice de Hum magazine, enseignante de Kundalini et organisatrice de retraites holistiques, de véritables expériences d’écologie intérieure. Une ancienne ferme acquise avec son mari, en 2014, au pied d’une colline et au milieu de 10 hectares où arbres et végétations achèvent le cycle de leur vie sans intervention humaine.
Une maison « du bout du monde » construite en 1850, puis laissée en ruine, que le couple a restaurée pendant plus de deux ans, en respectant les principes de l’architecture vernaculaire comme décrits dans l’ouvrage Le Palais paysan de Philippe Rotthier : murs à la chaux, orientation des pièces de vie au Sud, chambres au Nord, ventilation naturelle… Près de la casa, une pergola extérieure où il fait bon déjeuner et regarder au loin, l’île de Formentera. En contrebas, un bassin de nage, au sel, pour se rafraichir et se reposer en ne faisant qu’un avec le paysage. Plus haut, un potager en forme de mandala avec des arbres fruitiers en circonférence, et au centre un point d’eau « pour stimuler la vie, apporter de l’eau aux abeilles, aux oiseaux et autres petits animaux, afin de stabiliser la biodiversité… » L’eau, un véritable sujet pour ces adeptes de l’écologie « nous avons une gestion très économe, avec un arrosage au compte-goutte qui s’arrête lorsqu’il pleut, des récupérateurs d’eaux usées, un contrôle régulier du niveau de la nappe phréatique… » Quant à la terre, ils appliquent « le non-labour, afin de maintenir le microbiote du sol ». Même son de cloche pour l’énergie, la maison est autonome à 85 % grâce aux 50 plaques photovoltaïques.
À l’intérieur tout est aussi pensé en écoresponsabilité, qui rime avec beauté. Dans la salle à manger on retrouve la table et les chaises fabriquées en planchers recyclés par Piet Hein Eek, les suspensions tissées à la main d’Inga-Wera-Jane Heymann… Un minisalon de musique, où les propriétaires cinéphiles aiment s’affaler sur des canapés-podiums pour regarder des films. À l’étage, une petite chambre avec balcon, anciennement séchoir à plantes, où la maîtresse des lieux pratique ses sâdhanâs au lever du soleil. Pour recevoir ses hôtes yoginis pendant ses séjours holistiques, rien n’est laissé au hasard, un yoga deck a été conçu à l’ombre des arbres et un autre pour les danses extatiques au son d’enceintes qui fonctionnent à l’énergie solaire, le Pikip. Une troisième aire de yoga, pour les cérémonies célestes ou bains de gong, située sur un ancien emplacement de battage de blé, à l’ombre des sabines.
Bref, un lieu qui nous donne envie de célébrer les divinités, où l’on rêve de se poser et de relire tout L’Odyssée.
LA FINCA
Finca à Ibiza d’Ingrid Bauer co-fondatrice de Hum Magazine et organisatrice d’expériences d’écologie intérieure.
Retraites holistiques et bains sonores
Jardin sec . Studio Anne Fleur Aronstein
Ses adresses fétiches à Ibiza.
Pour chiner… @Galeria Tambien
Pour s’habiller…@World Family Ibiza
Pour déjeuner à la plage @Nudo
Mots : Jessica Bros
photos: @lesvoyagesdingrid
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Une Finca ibicenca, l’Olympe de l’écohédonisme
Sous le soleil d’ibiza, dans une forêt de pins, perdue au milieu d’une végétation luxuriante une Finca conçue de façon responsable nous ouvre les portes de son paradis perdu...
Sur un sentier en terre rouge, entre des champs de blé, on croise quelques cochons et moutons appartenant (non aux cyclopes d’Homère) mais à un fermier ibicenco, voisin de notre lieu de villégiature. Au bout de ce long caminõ, la finca Can Flores, en pierres naturelles d’Ibiza, joue à cache-cache entre oliviers, pins, cactus et autres plantes vivaces. À l’origine de cet olympe, la déesse Ingrid Bauer, cofondatrice de Hum magazine, enseignante de Kundalini et organisatrice de retraites holistiques. Une ancienne ferme acquise avec son mari, en 2014, au pied d’une colline et au milieu de 10 hectares où arbres et végétations achèvent le cycle de leur vie sans intervention humaine.
Une maison « du bout du monde » construite en 1850, puis laissée en ruine, que le couple a restaurée pendant plus de deux ans, en respectant les principes de l’architecture vernaculaire comme décrits dans l’ouvrage Le Palais paysan de Philippe Rotthier : murs à la chaux, orientation des pièces de vie au Sud, chambres au Nord, ventilation naturelle… Près de la casa, une pergola extérieure où il fait bon déjeuner et regarder au loin, l’île de Formentera. En contrebas, un bassin de nage, au sel, pour se rafraichir et se reposer en ne faisant qu’un avec le paysage. Plus haut, un potager mandala avec des arbres fruitiers en circonférence, et au centre un point d’eau « pour stimuler la vie, apporter de l’eau aux abeilles, aux oiseaux et autres petits animaux, afin de stabiliser la biodiversité… » L’eau, un véritable sujet pour ces adeptes de l’écologie « nous avons une gestion très économe, avec un arrosage au compte-goutte qui s’arrête lorsqu’il pleut, des récupérateurs d’eaux usées, un contrôle régulier du niveau de la nappe phréatique… » Quant à la terre, ils appliquent « le non-labour, afin de maintenir le microbiote du sol ». Même son de cloche pour l’énergie, la maison est autonome à 85 % grâce aux 50 plaques photovoltaïques.
À l’intérieur tout est aussi pensé en écoresponsabilité, qui rime avec beauté. Dans la salle à manger on retrouve la table et les chaises fabriquées en planchers recyclés par Piet Hein Eek, les suspensions tissées à la main d’Inga-Wera-Jane Heymann… Un minisalon de musique, où les propriétaires cinéphiles aiment s’affaler sur des canapés-podiums pour regarder des films. À l’étage, une petite chambre avec balcon, anciennement séchoir à plantes, où la maîtresse des lieux pratique ses sâdhanâs au lever du soleil. Pour recevoir ses hôtes yoginis pendant ses séjours holistiques, rien n’est laissé au hasard, un yoga deck a été conçu à l’ombre des arbres et un autre pour les danses extatiques au son d’enceintes qui fonctionnent à l’énergie solaire, le Pikip. Une troisième aire de yoga, pour les cérémonies célestes ou bains de gong, située sur un ancien emplacement de battage de blé, à l’ombre des sabines.
Bref, un lieu qui nous donne envie de célébrer les divinités, où l’on rêve de se poser et de relire tout L’Odyssée.
LA FINCA
Finca à Ibiza d’Ingrid Bauer co-fondatrice de Hum Magazine et organisatrice de Retraites de Yoga.
Retraites holistiques et bains sonores
Ses adresses fétiches à Ibiza.
Pour chiner… @Galeria Tambien
Pour s’habiller…@World Family Ibiza
Pour déjeuner à la plage @Nudo
Mots : Jessica Bros
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