Qui dîne, dort et boit aux Rencontres Photographiques d’Arles
Notre top 3 pour s’attabler à Arles et faire ripaille aux rencontres…
Numéro 1. Inari.
Inari tient son nom de ina-nari signifiant croissance du riz dans le shintoïsme japonais et va par extension nourrir notre corps, âme et esprit. La cuisine divine de Celine Pham nous emmène dans un voyage au confins de l’Asie avec des producteurs Km 0. Du tofu conçu dans la région agrémente un délicieux bouillon de soba aux senteurs merveilles. Un démarrage en transe, avec une eau de tomate, poussée par la saveur des poivrons et exultée par des pousses de wasabina. Un finissage qui vous cloue au sol à l’instar de la canicule, une glace au foin et sa mousse pralinée, surmontée d’une gruée de cacao. Un conseil, réservez longtemps à l’avance car les places sont chères.
Numéro 2. Drum Café
Au rez de chaussée de la tour Luma, se rendre au Drum Café, où l’accent du midi se mêle malicieusement à l’accent levantin de la cuisine de la cheffe au top, Ella Aflalo. Le verbatim « Le bonheur n’est pas drôle toujours », signe une tapisserie aux dimensions généreuses, avertissant les fins gourmets qu’ils se trouvent dans un lieu multiculturel et sensoriel. Dans l’assiette, des bao végétariens accompagnent des fleurs de courgettes farcies en beignet et une shashuka retwistée à se damner. Des saveurs simples du jardin détonnent dans nos palais, avec pour dessert, les photos hors champ de la « cultissime » Diane Arbus.
Numéro 3. Hôtel Présent
Drôle et nouvel endroit pour les rencontres à l’Hôtel Présent et son architecture moderne des années 50, qui vient d’inaugurer ses 13 chambres. Pensé comme un écrin de sommeil, de culture et de plaisir, ce lieu de vie rend hommage au patrimoine architectural du XXème siècle. Se rafraîchir les idées à la piscine, le rooftop le plus prisé de la belle arlésienne avec vue sur la tour Luma, qu’on aime ou qu’on n’aime pas. Cependant ce soir là, le soleil réfléchissait ses rayons couleur ocre orangé et parait la ville d’une lumière digne des chef d’œuvre de Van Gogh. Puis descendre de son piédestal pour dévorer l’ensemble des tapas de la carte du restaurant, où Maud Saddok, cheffe finlandaise officie. Le vent du Nord souffle sur la place Voltaire.
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