Erwan Le Louër, un esthète élémentaire au gramme près
Précurseur dans la joaillerie éthique, l’entrepreneur poursuit ses engagements en perpétuelle évolution avec Le Gramme.
Dans ses bureaux du quartier des Arts-et-Métiers, Erwan nous reçoit entouré de ses salariés à la trentaine joyeuse façon start-up. Minimal est le mot d’ordre. Ses collections de bijoux masculins ont des lignes épurées tout comme cet entrepreneur à l’uniforme « all black » impeccable. Fils d’une danseuse de l’Opéra de Paris à la grande époque de Noureev et d’un père ingénieur, Erwan baigne dans la discipline dès son plus jeune âge « Je trouve du plaisir dans la discipline. » Après un master en design industriel et un passage dans la mode où il signe une montre chez Isabel Marant et les bijoux de Martin Margiela, ce passionné d’architecture et de Japon, décide d’offrir aux hommes une marque de bijou exclusive. C’est tout l’ADN de Le Gramme : « Un positionnement masculin avec des formes élémentaires et des matériaux nobles. »
J’aime bien ritualiser ma vie, répéter des gestes ou m’habiller à l’identique tous les jours, ça me laisse de la bande passante pour le reste
Il a la vision des grands et a vite compris que les engagements il faut s’y tenir. « Ici on ne dit pas mais on fait. » La production est 100% française avec des circuits courts, les métaux sont pour la plupart recyclés et chaque salarié avec plus de 24 mois d’ancienneté devient actionnaire par souci de transparence. La production est à mi-chemin entre l’usinage et l’artisanat chaque ligne est une œuvre de technique et d’architecture. Son inspiration il la puise chez les plus grands designers comme Martin Szekely ou Étienne-Louis Boullée. Ce papa de deux garçons met un point d’honneur à transmettre l’émotion des moments, des objets et à imposer sa légère obsession du détail et du beau. Il aime que cela s’inscrive dans la durée, la pérennité c’est son développement durable à lui.
Nos engagements ne sont pas réfléchis, mais naturels.
Cette année ce sont les 10 ans de la marque, une année qui sera ponctuée par l’arrivée d’une catégorie « seconde vie » avec des bijoux upcyclés, un hoodie très stylé, une montre et l’ouverture de trois boutiques. Parcours d’une start-up en pleine expansion.
Erwan Le Louër,
Fondateur de Le gramme
Mots : Julia Muûls
Photos : Alizée Bauer
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Erwan Le Louër, un esthète élémentaire au gramme près
Précurseur dans la joaillerie éthique, l’entrepreneur poursuit ses engagements en perpétuelle évolution avec Le Gramme.
Dans ses bureaux du quartier des Arts-et-Métiers, Erwan nous reçoit entouré de ses salariés à la trentaine joyeuse façon start-up. Minimal est le mot d’ordre. Ses collections de bijoux masculins ont des lignes épurées tout comme cet entrepreneur à l’uniforme « all black » impeccable. Fils d’une danseuse de l’Opéra de Paris à la grande époque de Noureev et d’un père ingénieur, Erwan baigne dans la discipline dès son plus jeune âge « Je trouve du plaisir dans la discipline. » Après un master en design industriel et un passage dans la mode où il signe une montre chez Isabel Marant et les bijoux de Martin Margiela, ce passionné d’architecture et de Japon, décide d’offrir aux hommes une marque de bijou exclusive. C’est tout l’ADN de Le Gramme : « Un positionnement masculin avec des formes élémentaires et des matériaux nobles. »
« J’aime bien ritualiser ma vie, répéter des gestes ou m’habiller à l’identique tous les jours, ça me laisse de la bande passante pour le reste. »
Il a la vision des grands et a vite compris que les engagements il faut s’y tenir. « Ici on ne dit pas mais on fait. » La production est 100% française avec des circuits courts, les métaux sont pour la plupart recyclés et chaque salarié avec plus de 24 mois d’ancienneté devient actionnaire par souci de transparence. La production est à mi-chemin entre l’usinage et l’artisanat chaque ligne est une œuvre de technique et d’architecture. Son inspiration il la puise chez les plus grands designers comme Martin Szekely ou Étienne-Louis Boullée. Ce papa de deux garçons met un point d’honneur à transmettre l’émotion des moments, des objets et à imposer sa légère obsession du détail et du beau. Il aime que cela s’inscrive dans la durée, la pérennité c’est son développement durable à lui.
« Nos engagements ne sont pas réfléchis, mais naturels. »
Cette année ce sont les 10 ans de la marque, une année qui sera ponctuée par l’arrivée d’une catégorie « seconde vie » avec des bijoux upcyclés, un hoodie très stylé, une montre et l’ouverture de trois boutiques. Parcours d’une start-up en pleine expansion.
Erwan Le Louër
Fondateur de Le gramme
Mots : Julia Muûls
Photos : Alyzée Bauer
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