Vanessa Wagner Pianniste

Vanessa Wagner, la pianiste écopunk

Pianiste précoce, Vanessa Wagner raconte son enfance, sa sensibilité au monde animal et à l’environnement entre un récital classique et un concert postminimal.

Il y a un brouhaha de fin de marché, en ce début d’après-midi dans le centre de Montreuil. Un peu plus loin, dans une rue adjacente, plus au calme, une porte grise, on sonne. Une femme, coupe au carré, rouge aux lèvres, regard bleu lagon tahitien, nous ouvre la porte. Après un rapide tour du propriétaire, couloir-bibliothèque, patio jungle et un jardin laissé en jachère pour « préserver la biodiversité et les animaux » que la musicienne défend, on s’attable dans une grande cuisine familiale. On l’interroge d’un timide, vous cuisinez ? « J’ai interdiction de toucher au piano de cuisson, je cuisine atrocement mal. » ironise la pianiste.

Née à Rennes, Vanessa Wagner grandit dans une famille d’intellectuels post-soixante-huitards, avec sa grande sœur et ses parents agrégés de littérature. Une enfance dans « un univers contemplatif, proche de la nature et entourée d’animaux ». Elle commence le piano à 7 ans, l’année suivante, un ami de la famille, chef d’orchestre, l’encourage à rentrer au Conservatoire de la ville.

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Vanessa Wagner Pianniste

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