Sarah Morin, prendre des fruits pour des lanternes
Lunettes, un sourire tapageur, des yeux bleus perçants, sous son tablier tacheté de peinture, Sarah Morin nous raconte dans son atelier comment elle est passée d’acheteuse-pollueuse pour de grands groupes à guérisseuse et façonneuse d’objets vertueux.
Quelle histoire que ces gourdes calebasses, cougourdes, cougourdons ou encore courges bouteilles. La variété des noms qu’on leur donne est liée au fait que ces fruits existent depuis la nuit des temps il est d’ailleurs probable qu’ils nous survivront aussi bien longtemps. Sarah Morin installée dans une ancienne caserne de pompiers à Pierrefonds depuis trois ans, nous résume ainsi la sainte trinité des besoins de cette courge : du soleil, de la lumière et de la douceur. Si seulement nous avions pu en tant qu’humains faire preuve de la même modestie et de la même sagesse. C’est ce qui explique leur présence partout sur le globe pour des usages allant du plus prosaïque : gourde, bouée, poupée ; au plus sacré : porte bonheur et même urne funéraire. Sarah Morin n’est pas exactement tombée dans la cougourde petite mais disons qu’en tant que développeuse de produits pour plusieurs enseignes, elle avait déjà un …
*Newsletter N° 22 – D’humeur fauve
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