Les nourritures terrestres de l’Auberge Sauvage

Tout le monde en parle, l’Auberge sauvage, ça déménage à Servon, un petit bourg qui ne ressemble à presque tout ou rien. Ici la cuisine est telle qu’on oublie la pâleur des alentours. Une expérience unique qui éveille nos sens et à la poésie du vivant.

Le soleil abat ses derniers rayons dans le petit bourg de Servon, à quelques encablures du Mont St Michel. Aux alentours de cet ancien presbytère, rien d’incroyable, des pavillons, une église au loin, quelques arbres architecturent le paysage. Quelle fut notre surprise, quand derrière la bâtisse principale, où siège le restaurant, s’épanouit le plus beau des jardins potagers. Il est 20 heures, plein de kilomètres dans les pattes, nous voilà plantés au jardin, un verre à la main, à humer chaque fleur, photographier chaque essence d’herbe, admirer les fruits de la terre mère. Médusés, ébaubis, remplis de joie, requinqués par l’idée d’un dîner singulier qui nous attend.

En cuisine, un ex du restaurant les Orties à Paris, Thomas Benady, en salle, sa compagne, Jessica Schein, dont la voix nous fait sourire, tant elle ressemble à celle de Blanche Gardin. Un menu terre et mer en 8 temps nous fait voyager à travers les saveurs du jardin, du plat signature, la tartelette monochrome violette à l’œuf confit, à une fleur farcie à cru à dévorer en pleine mains, avec un final sans précédent, un dessert qui met la pêche dans tous ses états et rafraichit les esprits. Une cuisine qui change tous les jours, suivant l’humeur du chef et de la pêche du jour. Du mercredi au dimanche, l’Auberge sauvage nous fait au monter au 7ème ciel de l’orgasme culinaire. Attention OVNI en cuisine, où Thomas enchaîne les coups fourrés de créativité. Le matin, le prodige à l’étoile verte, part à la pêche dans son jardin, herbes, fleurs et légumes sont les essences de ces plats. A partir de cette cueillage sauvage, tout est fait maison : vinaigres, fermentations, salaisons ou sourcés Km0 auprès des producteurs locaux. Une cuisine bistronomique engagée de haut vol, qui mériterait plus qu’une étoile verte, tant le firmament n’est pas loin.

AUBERGE SAUVAGE 
3 Place Saint-Martin 
50170, Servon

Menu 6 étapes : 65 €
Menu 8 étapes : 85€

Mots & Photos : Ingrid Bauer

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Les nourritures terrestres de l’Auberge Sauvage

Tout le monde en parle, l’Auberge sauvage, ça déménage à Servon, un petit bourg qui ne ressemble à presque tout ou rien. Ici la cuisine est telle qu’on oublie la pâleur des alentours. Une expérience unique qui éveille nos sens et à la poésie du vivant.

Le soleil abat ses derniers rayons dans le petit bourg de Servon, à quelques encablures du Mont St Michel. Aux alentours de cet ancien presbytère, rien d’incroyable, des pavillons, une église au loin, quelques arbres architecturent le paysage. Quelle fut notre surprise, quand derrière la bâtisse principale, où siège le restaurant, s’épanouit le plus beau des jardins potagers. Il est 20 heures, plein de kilomètres dans les pattes, nous voilà plantés au jardin, un verre à la main, à humer chaque fleur, photographier chaque essence d’herbe, admirer les fruits de la terre mère. Médusés, ébaubis, remplis de joie, requinqués par l’idée d’un dîner singulier qui nous attend.

En cuisine, un ex du restaurant les Orties à Paris, Thomas Benady, en salle, sa compagne, Jessica Schein, dont la voix nous fait sourire, tant elle ressemble à celle de Blanche Gardin. Un menu terre et mer en 8 temps nous fait voyager à travers les saveurs du jardin, du plat signature, la tartelette monochrome violette à l’œuf confit, à une fleur farcie à cru à dévorer en pleine mains, avec un final sans précédent, un dessert qui met la pêche dans tous ses états et rafraichit les esprits. Une cuisine qui change tous les jours, suivant l’humeur du chef et de la pêche du jour. Du mercredi au dimanche, l’Auberge sauvage nous fait au monter au 7ème ciel de l’orgasme culinaire. Attention OVNI en cuisine, où Thomas enchaîne les coups fourrés de créativité. Le matin, le prodige à l’étoile verte, part à la pêche dans son jardin, herbes, fleurs et légumes sont les essences de ces plats. A partir de cette cueillage sauvage, tout est fait maison : vinaigres, fermentations, salaisons ou sourcés Km0 auprès des producteurs locaux. Une cuisine bistronomique engagée de haut vol, qui mériterait plus qu’une étoile verte, tant le firmament n’est pas loin.

AUBERGE SAUVAGE 
3 Place Saint-Martin 
50170  Servon

Menu 6 étapes : 65 €
Menu 8 étapes : 85€

Mots & Photos : Ingrid Bauer

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